vendredi 29 avril 2022

La tour Eiffel qui tue (1966) [Théâtre - Pièce télévisée]


(De gauche à droite) Madeleine Barbulée, France Rumilly, Henri Labussière (Assis) et Marcel Mouloudji


Synopsis: Il s'agit d'une charge contre l'extraordinaire assurance des gens, elle est traitée comme un canular d'école et vise les polytechniciens, symboles de cette assurance sans faille. Le thème : une violente campagne menée par M. Buffe, ancien major de l'X, son fils Evariste, lui aussi polytechnicien, et M. Goletti, professeur de mécanique rationnelle, contre la tour Eiffel, défi aux mathématiques et danger public. Un vent de panique court sur Paris, la tour est accusée d'assassiner les vieillards ; elle trouvera pour la défendre un couple d'amoureux à la Peynet, une demi-mondaine et un anarchiste au grand cœur qui vont s'efforcer de démontrer son innocence. (Le Monde, 23 décembre 1966)

Distribution: Michel de Ré, Marcel Mouloudji, Claude Brécourt, Pascal Mazzotti, Romain Bouteille, Jacques Couturier, Judith Magre, Marlène Jobert...

Fiche technique: Une réalisation de Jean-Roger Cadet, sur une mise en scène de Michel de Ré, d'après la pièce de Guillaume Hanoteau. Photographie de René Mathelin, musique de Georges Van Parys, costumes réalisés par Yvonne Sassinot de Nesle. Première diffusion le 29 décembre 1966.

Commentaires: "Il me semble que cette fantaisie n'a pas vieilli. Sa réalisation m'a posé bien des problèmes ; d'abord des coupures, ce qui n'est pas commode ; ensuite le choix d'un style : j'ai voulu faire quelque chose de joli, d'élégant. La musique de Georges Van Parys, désuète, avec son charmant côté fin de XIXe siècle, donne le ton et l'unité de l'ensemble. Il fallait éviter que les comédiens jouent en charge. Le décor est irréel ; Gérard Dubois a imaginé un fond de studio où sont peints les monuments de Paris et devant lequel viennent se planter les éléments des différents tableaux. Tout cela reste bien sûr du théâtre, mis en scène par Michel de Ré, mais la télévision permet d'étoffer, d'ajouter des jeux de scène autour des chansons ou des effets." (Jean-Roger Cadet dans Le Monde, 23 décembre 1966)

Liens externes: lemonde.fr, IMDB, php88.free.fr, ...


Photos de presse:

Grégoire Aslan

Jacques Grello

Christine Aurel, Judith Magre & Jean-Pierre Andréani

Pascal Mazzotti, Jean-Pierre Andréani  & Claude Brecourt

Coupures de presse:


Coupure presse, décembre 1966 (1)

Coupure presse, décembre 1966 (2)

Source image php88.free.fr

Disques (BOF / OST):

33t / Ep - France


vendredi 22 avril 2022

L'orgueil et la nuée (1956) [Théâtre des Noctambules, Paris]


Premier plat de la pièce éditée par E.F.R



Argument: "Le professeur Harding, vient de découvrir le secret de la bombe H. Il est plein d'orgueil. Moins éclairé qu'Einstein, moins humain, jeune barbare trop vite initié à la physique nucléaire, Huron ou Ingénu, il ne voit que les beaux côtés de son invention. Sa jeune femme - une biologiste, plus sensible aux mystères fragiles de la vie - le met en garde inutilement. Elle est fine, Jenny, et prudente. Peut-être a-t-elle le pressentiment qu'elle sera l'une des victimes. En effet, du navire amiral, Harding assiste à l'explosion de sa bombe sur un atoll du Pacifique. Il est anxieux. Nous aussi. Ce " suspense " assez bien ménagé, pendant lequel nous entendons battre les secondes, nous associe assez fortement à l'événement. Jenny n'est pas là. Son mari l'a déposée dans une île, à bonne distance de la cible... Et le Commodore Gauss est un chef revigorant, qui veut que la bombe explose bien, et que son pays soit invincible. Mais il y a une erreur de calcul. Le succès dépasse les espérances de Harding, qui avait prévu une zone dangereuse de 75 milles; mais la nuée radioactive s'étendra jusqu'à 225 de l'atoll. Elle rejoindra Jenny, que nous reverrons affaiblie, probablement frappée à mort, aux mains des médecins. C'est alors que Harding l'orgueilleux s'interroge, honteux de cette erreur, qui n'émeut pas le commodore, préoccupé des progrès futurs de la bombe H." (Robert Kemp - Le Monde, 03 mars 1956)

Détails techniques: Une pièce en trois actes et quatre tableaux de Georges Soria, mise en scène par Pierre Valde. Décors réalisés par Dominique Gascuel. L'orgueil et la nuée fut présentée en répétition générale au Théâtre des Noctambules le 1er mars 1956, à Paris.

Comédiens: Christiane Barry, Jean Michaud, Serge Nadaud, Hugues Wanner, Henri Labussière, Jean Rougerie et Pierre Pernet.

Critique: Le sujet est gigantesque. La pièce ne l'est pas. M. Georges Soria s'attaque aux problèmes moraux que posent les progrès foudroyants de la science. (...) La sécheresse du texte, la minceur de la carcasse, dans l'Orgueil et la Nuée, sont voulues. M. Soria hait l'éloquence, lui tord le cou. Mais chaque mot prononcé est un atome fissuré ; il éblouit ; il doit bouleverser la conscience. Cela pourrait être vrai. Je crains que ce ne le soit pas... Je crains que la technique de l'auteur ne l'ait trahi. Le drame laisse une impression de trop peu, de manque ; on dirait un enfant qui joue avec une arme trop lourde pour lui, et ne parvient pas à tirer. (R.Kemp - Le Monde, 03 mars 1956)

Liens externes: lemonde.fr, ...


Coupures de presse:


Quotidien "L'Intransigeant", 04 mars 1956.

Pour en savoir plus sur l'œuvre originale:


"L'orgueil et la nuée" par les Editeurs Français Réunis, France.

 
 


vendredi 15 avril 2022

L'Hôtel du Libre-Échange (1956) [Théâtre Marigny, Paris]


Catalogue de la pièce "L'hôtel du libre échange" au Théâtre Marigny, 1956


Argument: Pinglet, entrepreneur en bâtiment marié à une femme peu séduisante, est épris de l'épouse de son ami et associé, l'architecte Paillardin. Celui-ci devant s'absenter, Mme Paillardin, lassée de l'attitude cavalière de son mari, accepte le rendez-vous secret que lui fixe Pinglet. Les deux terminent leur soirée dans un hôtel de dernier ordre, l'hôtel du libre échange. Ce qu'ils ignorent, c'est que Paillardin s'y trouve également. De plus, personne ne se doute que l'hôtel est aussi le lieu de rendez-vous de la bonne de Pinglet et du neveu de Paillardin. Enfin, personne ne sait que Mathieu, un ami de province descendu à Paris avec ses quatre filles, loge lui aussi à l'hôtel du libre échange. La table est donc mise pour que se multiplient mensonges et quiproquos. (Wikipédia)

Distribution: Olivier Hussenot (M.Pinglet), Lucien Barjon (M.Paillardin), Jean-Roger Caussimon (Mathieu), Christian Marin (Maxime), Henri Labussière (Boulot), Jean-Paul Belmondo (Ernest), Florence Blot (Angélique)...

Fiche technique: Une mise en scène de Jean-Pierre Grenier d'après une pièce de Georges Feydeau et Maurice Desvallières; décors et costumes de Jean-Denis Malclès. Première au Théâtre Marigny le 24 novembre 1956.

Liens externes: (Néant)


Programme du Théâtre Marigny:

 

 
 
 





Coupures de presse:


Pavé de presse, décembre 1956

Force Ouvrière, 10 janvier 1957.

Coupure de presse, 1956.

Pavé de presse, décembre 1956.

Coupure presse, 30 nov. 1956.



vendredi 8 avril 2022

Le Sire de Vergy (1952) [Opéra Bouffe - Théâtre La Bruyère, Paris]


Coupure de presse du quotidien "Carrefour", octobre 1952.


Argument: Le Sire de Vergy, sa femme Gabrielle et le Sire de Coucy constituent le plus parfait ménage à trois que l’on puisse imaginer. Le seul souci de Vergy est d’être populaire auprès de ses vassaux. Tout aurait pu durer longtemps en l’état si un jour, Coucy ne s’avisait pas de trouver que Vergy, pourtant peu embarrassant, était de trop dans la partie. Comment se débarrasser de lui ? La croisade, bien sûr. Coucy réussit à convaincre Vergy, qui se sentait pourtant si bien au coin du feu, et voilà notre valeureux guerrier parti combattre les infidèles en compagnie d’un voisin, le baron de Millepertuis, le plus brave et le plus gaffeur des hommes. Avant son départ, Vergy a la délicatesse de remettre à son ami Coucy la clé du fameux corset de fidélité de Gabrielle. Vergy est maintenant loin et pourtant Coucy n’est pas heureux. Ce personnage raffiné estime que l’absence du mari enlève du sel à la liaison. Coucy s’aigrit, les amants en sont aux paroles désagréables lorsque Vergy revient, accompagné de trois captifs, Macach, Coco et la princesse Mitzy qui ne sont en fait que trois bohèmes. Car Vergy s’est contenté d’aller faire la fête à Lyon où Mitzy est devenue sa petite amie. Ce qui n’ empêche pas Vergy de raconter ses exploits guerriers... (operette-theatremusical.fr)

Fiche technique: Un Opéra bouffe en 3 actes de Robert de Flers et Gaston-Arman de Caillavet, mise en scène par Jean-Pierre Grenier. Musique de Claude Terrasse, décors et costumes de Michel Terrasse. Première représentation le 25 octobre 1952.

Comédiens: Jean Richard, Jean-Marc Thibault, Roger Pierre, Jacqueline Allard, Geneviève Kervine, Annick Tanguy, Nita Saint-Peyrou, Jany Vallières, Les Quat' Jeudis.

Liens externes: regietheatrale.com, operette-theatremusical.fr, generationjeanrichard, ...



Programme du théâtre La Bruyère, 1952:




Coupures de presse:


Quotidien "Carrefour", 12 novembre 1952.


Coupures de presse du quotidien "Carrefour", octobre 1952.

"Ce Soir", 7 novembre 1952.

"Ce Soir", 28 octobre 1952.

"L'Intransigeant", 1 novembre 1952.

Roger Pierre, Jean Richard & Jean-Marc Thibault, novembre 1952.



vendredi 1 avril 2022

Galapagos (1971) [Théâtre de la Madeleine, Paris]


Bernard Blier & Sylvette Cabrisseau



Synopsis: Il s'agit en effet d'une sorte d'aventure politico-policière dans un pays imaginaire d'Amérique, latine. A propos d'une sombre histoire d'exilé africain et de millions de dollars en passe d'être subtilisés, un honnête commissaire sans avenir - du nom de Galapagos - tient tête à la bêtise de ses subordonnés, à la duplicité de ses supérieurs et à la haine de ses " clients " de gauche ou de droite. (Le Monde, 2 octobre 1971)

Distribution: Bernard Blier (José "Pépé" Galapagos), Gérard Depardieu (Tonto y Feliz), Jacques Rispal (Augusto Bodegas), Sylvette Cabrisseau (Lolita de Las Vegas), Nathalie Baye (Mariana Etchekopar), Gérard Hérold (Hubert de Beaujeu), Henri Labussière (Francisco Ramirez).

Fiche technique: Une pièce de Jean Chatenet mise en scène par Bernard Blier, scénographie de Jacques Marillier. Création le 26 septembre 1971 au Théâtre de la Madeleine à Paris.

Nathalie Baye: J'ai rencontré Gérard alors que j'étais en deuxième année du Conservatoire. On a joué ensemble Galapagos, une pièce mise en scène par Bernard Blier, un bide retentissant. Une amitié est née à ce moment-là. J'ai vécu par la suite une période de doute, avec moins de propositions. Ce métier fonctionne sur le désir des autres, on éprouve vite l'impression de ne plus exister. Gérard fut très présent. Un jour, il m'a emmenée voir Marco Ferreri pour me trouver une scène dans La dernière femme. Une autre fois, il m'a entraînée faire des tours du périph' à moto et j'ai failli crever! On a ensuite tourné plusieurs fois ensemble. C'est un immense acteur et un homme tout aussi formidable. Il déborde dans tous les sens, mais de bonnes choses. (L'Express, juin 20115) 

Liens externes: lesarchivesduspectacle.net, lemonde.fr, ...



Contrat de Gérard Depardieu, juin 1971:



Photos de presse:


Gérard Depardieu & Bernard Blier.

Gérard Depardieu & Bernard Blier.

Coupures de presse:


Coupure presse, octobre 1971.

Coupure presse, octobre 1971.

Interview Bernard Blier, novembre 1971 (Suisse)