vendredi 9 avril 2021

Variations: Victor Hugo (1962) [T.V]


Coupure de presse du quotidien "L'Intransigeant", 1er septembre 1964.


Argument: Dans des décors successifs, Simone Cendrar, Hubert Deschamps, Robert Etcheverry et Henri Labussière interprètent des poèmes de Victor Hugo. 

Détails techniques: Variations: Victor Hugo est un programme poétique de Simone Cendrar, présenté par Simone Cendrar, et réalisé par Maurice Beuchey. Première diffusion le lundi 3 septembre 1962 sur RTF.

Distribution: Simone Cendrar, Hubert Deschamps, Robert Etcheverry et Henri Labussière.

Détail du programme: Quand les guignes furent mangées, par Simone Cendrar et Robert Etcheverry. Puisqu'ici-bas toute âme, par Simone Cendrar. La belle s'appelait Mademoiselle Amable, par Henri Labussière. Je ne songeais pas à Rose, par Robert Etcheverry. Je ne sais pas pourquoi, par Simone Cendrar. Elle était déchaussée, elle était décoiffée, par Robert Etcheverry. Bourgeois parlant de Jésus-Christ, par Hubert Deschamps et Henri Labussière. J'étais un lycéen honnête, par Robert Etcheverry. N'est-ce pas, mon amour, que la nuit est bien lente, par Simone Cendrar. Margot, par Robert Etcheverry. La Blanche aminte, par Simone Cendrar. Bons conseils aux amants, par Hubert Deschamps. Chanson (L'Âme en fleur), par Simone Cendrar en présence de Robert Etcheverry.

Liens externes: everybodywiki.com, La belle s'appelait Mademoiselle Amable (Wikisource), Bourgeois parlant de Jésus-Christ (Texte intégral)...


Captures d'écran (La belle s'appelait Mademoiselle Amable):


La belle s'appelait mademoiselle Amable. Elle était combustible et j'étais inflammable.

Un treize, je la vis passer sur le Pont-Nuit. Les Grâces étaient trois, les Muses étaient neuf.

Et c'est là ce qui fait sacré le nombre douze. Et treize fatal.

Donc, un treize, une andalouse De Pantin, telles sont les rencontres qu'on a. Amable, d'un regard charmant, m'assassina.

Duel, duo. Sous l’œil paternel des édiles,.. Il naît sur le Pont-Neuf beaucoup de ces idylles.

Je la qualifiai d'ange, un mois à peu près. Bref, je me demandais un jour si je romprais...

Quand, par un doux soleil d'avril, entre deux pluies, je reçus ce billet de l'ange: « Tu m'ennuies. Bonsoir. »

Ce qui me fit furieux. D'autant plus que c'est elle, parbleu, qui m'ennuyait.


Captures d'écran (Bourgeois parlant de Jésus-Christ, avec Hubert Deschamps):


– Sa morale a du bon. – Il est mort à trente ans. – Il changeait en vin l'eau. – Ça s'est dit dans son temps.

– Il était de Judée. Il avait douze apôtres. – Gens grossiers, gens de rien, jaloux les uns des autres. Il leur lavait les pieds !

– C'est curieux, le puits de la samaritaine, et puis le diable, et puis l'histoire de l'aveugle et du paralytique ! – J'en doute.

– Il n'aimait pas les gens tenant boutique. – A-t-il vraiment tiré Lazare du tombeau ? – C'était un sage. – Un fou.

– Son système est fort beau. – Vrai dans la théorie et faux dans la pratique.

(...) L’honnête homme au gibet et le voleur absous. On voit bien clairement les prêtres là-dessous.

– Tout change, maintenant il a pour lui les prêtres. – Un menuisier pour père, et des rois pour ancêtres, c'est singulier !

(...) Il fit l'homme nouveau meilleur que l'homme antique. – Quel malheur qu'il se soit mêlé de politique !


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